Les études de médecine

Quelques éléments sur le parcours à suivre...

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Auparavant, les études de médecine débutaient avec la PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé), finalisée par un concours.

Dès la rentrée 2020, la PACES (ainsi que son concours de fin d'année) est supprimée. Toutes les universités mettront ainsi en place de nouvelles modalités d'accès aux études de santé après une, deux ou trois années d'études supérieures de santé. Chaque étudiant pourra présenter sa candidature aux études de santé deux fois.
Les lycéens pourront ainsi choisir entre une licence avec une option "accès santé" (L.AS) ou un parcours spécifique "accès santé", avec une option d'une autre discipline (PASS).

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Source : enseignementsup-recherche.gouv.fr

Attention, en tant que candidat non français, vous devez candidater sur Etudes en France, et non sur Parcoursup.

Vous choisissez la licence qui correspond le mieux à vos projets et vos points forts parmi tout type de licence (ex : Lettres, Droit, SVT, Gestion-économie, etc.) qui propose une option "accès santé".

Si vous validez votre 1ère année de licence vous pouvez, si vous le souhaitez, candidater dans les études de santé qui vous intéressent (maïeutique, médecine, odontologie ou pharmacie). Si vous n'êtes pas admis, vous pourrez poursuivre en 2ème année de la licence initialement choisie, et recandidater aux études de santé après au moins une année supplémentaire.

Si vous ne validez pas votre 1ère année de licence, vous ne pouvez pas candidater aux études de santé. Vous pouvez redoubler cette 1ère année ou vous réorienter.

Ces parcours sont organisés dans les universités ayant des facultés de santé. Vous choisissez le parcours spécifique santé (PASS) et une option qui correspond à vos points forts et à vos autres projets éventuels (exemple : option droit, option biologie, option langues…).

Si vous validez la 1ère année, vous candidatez aux études de santé qui vous intéressent (maïeutique, médecine, odontologie ou pharmacie). Si vous n'êtes pas admis, vous pourrez poursuivre en 2ème année de la licence correspondant à votre option, et recandidater aux études de santé après au moins une année supplémentaire.

Si vous ne validez pas votre 1ère année, vous ne pouvez pas candidater aux études de santé, ne pouvez pas redoubler cette année et devez vous réorienter.

• Plus d'informations sur le site de l'Onisep.

En 2ème et 3ème années, les études se répartissent entre cours magistraux, TP (Travaux Pratiques), études dirigées et stages. Il n'y a plus de concours à passer d’une année à l’autre.

Le programme comprend de la sémiologie, de la physiologie, de l'anatomie, de la microbiologie, etc. Les premières notions de pathologie, de pharmacologie ou de bactériologie apparaissent. S’y ajoutent des enseignements optionnels : philosophie des sciences, anglais médical, histoire de la médecine ou informatique médicale. La 3e année est plus clinique et se concentre davantage sur les sciences médicales, comme l'immunologie.

Sur les 2 ans, 12 semaines de stage au minimum sont prévues. Ces stages ont lieu à l'hôpital dans des services généraux ou spécialisés, par exemple en dermatologie, en réanimation, en cardiologie, etc. La pratique commence avec un stage infirmier de 4 semaines à temps plein, l'été suivant la PACES.

En fin de 3e année, les étudiants obtiennent le DFGSM (Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales), reconnu au niveau licence.

Ces 3 années denses permettent d’acquérir une formation médicale complète et de se préparer à l’autre barrage des études de médecine : les ECNi (Epreuves Classantes Nationales informatisées), qui détermineront la spécialité suivie.

L'externat s’articule autour des pathologies, de leur thérapeutique et de leur prévention. Au programme : gériatrie, appareil locomoteur, neurologie, cancérologie, pédiatrie, etc. Le plus souvent, les enseignements sont organisés par modules thématiques, en général en lien avec les stages, par exemple, cardiologie/pneumologie/réanimation. S'y ajoutent des séminaires transversaux, comme l'addictologie, et ceux consacrés à la préparation des ECNi.

La pratique clinique occupe de plus en plus de temps. Les externes sont à la fois étudiant.e.s et salarié.e.s de l’hôpital, et touchent une rémunération variable selon l'avancée du cursus. Certains stages sont obligatoires (par exemple médecine d'urgence, chirurgie à l'hôpital, etc.), d'autres libres. Au total, 25 gardes sont à effectuer au minimum sur les 3 ans et ont lieu principalement aux urgences.

En fin de 6e année, pendant deux jours, les étudiants en médecine passent les ECNi. Tout le monde a une place mais le choix de sa spécialité et du lieu où l’on exercera est déterminé par son classement. Les mieux classés choisissent en premier.

À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales), reconnu au niveau master.

Au total, il existe 44 spécialités :

• 13 d'entre elles sont dédiées à la discipline chirurgicale (urologie, chirurgie vasculaire, gynécologie-obstétrique, etc.) ;
• 30 autres relèvent de la discipline médicale (psychiatrie, pneumologie, radiologie et imagerie médicale, etc.) ;
• la biologie médicale est l'unique spécialité de la discipline biologique.

Selon les spécialités, le nombre de places ouvertes chaque année varie fortement : chirurgie pédiatrique (24 places en 2017-2018), gériatrie (200 places), médecine générale (3 132 places), etc.

L’internat dure de 3 à 6 ans, selon les spécialités. Il est organisé en trois phases : socle, approfondissement, consolidation. Les internes effectuent des stages semestriels (au moins 6) et conservent parallèlement quelques enseignements théoriques. Membres de l'équipe médicale, ils acquièrent une autonomie qui va croissant avec l'expérience mais ils restent toujours sous la responsabilité des praticiens qui les forment. Enfin, ils préparent une thèse d'exercice.

Après avoir validé stages, enseignements et mémoire, les internes obtiennent le DE de docteur en médecine, assorti du DES (diplôme d’études spécialisées) de la discipline suivie.

Article extrait du site onisep.fr.

Les candidats en cours d'études de santé ou déjà titulaires d'un diplôme de santé déposent auprès d’une UFR de santé un dossier de candidature afin d’intégrer une 2ème ou une 3ème année du 1er cycle d’études de santé en France.

1. Dépôt du dossier auprès de l’université : avant le 15 mars 2020. En fonction du résultat de l’analyse du dossier par le jury, certains étudiants seront amenés à passer des épreuves supplémentaires (souvent orales). La nature des épreuves est déterminée par les universités.
2. Admission : L’étudiant admis, en fonction de son profil, peut se voir octroyer une dispense d’études lui permettant d’aller directement en avant-dernière année du 2ème cycle du cursus concerné (5ème année pour médecine, 4ème année pour maïeutique, odontologie et pharmacie).
3. Dossier préconsulaire Campus France.

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Deux solutions sont possibles :

1. Les diplômes de spécialisations spécifiques pour les médecins étranger.e.s ont été créés spécifiquement pour les médecins étranger.e.s (hors UE) :

• le DFMS (diplôme de formation médicale spécialisée), obtenu après 2 à 6 semestres d'études. La formation est ouverte aux médecins en cours de spécialisation dans leur pays d'origine.
• le DFMSA (diplôme de formation médicale spécialisée approfondie), obtenu après 1 à 2 semestres. La formation est ouverte aux médecins déjà titulaires d'une spécialité.

Le nombre de places offertes est fixé pour chaque discipline et spécialité par arrêté ministériel. Les candidats doivent satisfaire à des épreuves de sélection (dont un test linguistique). C’est le Service de Coopération et d'Action Culturelle qui gère les inscriptions. Pour plus d'informations, c'est ici.

1. Les titulaires d’un doctorat sont éligibles au dispositif « passerelles » permettant d’intégrer une 2ème ou 3ème année du 1er cycle des études de santé.

Les candidats doivent déposer le 15 mars de chaque année au plus tard, directement auprès d’une UFR.